LA ROCHE SUR YON 2020 | Critiques des films en sélection
Cette 11ème édition du festival international de La Roche-sur-Yon fut une belle surprise à plusieurs titres. Tout d’abord, l’équipe de la nouvelle directrice artistique Charlotte Serrand a tenu bon dans la tempête du Covid et ses nombreuses interdictions, maintenant ses sélections, riches et variées, sur ses sites avec des bénévoles mobilisés et très bien organisés. Ensuite, on remarque avec un plaisir non feint que la programmation a une couleur militante, que ce soit féministe ou queer, présentant de nombreux films défendant des valeurs progressistes et inclusives très réjouissantes. Que ce soit la très belle histoire d’amour lesbienne de The world to come, le documentaire aux accents anti-spécistes Gunda ou l’enthousiasmante histoire sororale de Le sorelle Macaluso, on ressent une volonté de présenter des films politiques et puissants.
Nos critiques des films présentés en compétition et en avant-première au Festival international du film de La Roche-sur-Yon :
Compétition internationale
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- Curvevall de Johannes Naber
- Gunda de Victor Kossakovsky
- Le sorelle Macaluso d’Emma Dante
- Louxor de Zeina Durra
- My Salinger Year de Philippe Falardeau
- The roads not taken de Sally Potter
- Wendy de Benh Zeitlin
- The world to come de Mona Fastvold
- Louloute d’Hubert Viel
Séances spéciales
- Some kind of heaven de Lance Oppenheim
- First cow de Kelly Reichardt
- City Hall de Frederick Wiseman
- The nest de Sean Durkin
- 5ème set de Quentin Reynaud
- Notturno de Gianfranco Rosi