casino-films

Les meilleurs films et séries explorant l’univers captivant des casinos

L’univers des casinos a toujours fasciné les réalisateurs et scénaristes. Ces lieux chargés d’adrénaline offrent un terrain propice à des histoires captivantes. Le cinéma a exploré toutes les facettes de cet univers singulier, des drames intenses aux comédies légères. Voici un tour d’horizon des incontournables sur ce thème.

Classiques du genre : de Scorsese à James Bond

Le réalisateur Martin Scorsese a marqué le genre avec «Casino» en 1995. Ce film culte plonge dans les coulisses des casinos de Las Vegas dans les années 70, saluant le réalisme et l’intensité des performances de Robert De Niro et Joe Pesci. Sam «Ace» Rothstein, incarné par De Niro, dirige le Tangiers, un des plus grands casinos, mais son association avec le mafieux Nicky Santoro précipite sa chute. Un drame puissant critiquant sévèrement ce milieu.

L’adaptation de «Casino Royale» en 2006, avec Daniel Craig dans la peau de James Bond, est un autre classique. L’agent secret affronte le terroriste banquier Le Chiffre lors d’une partie de poker à hauts risques au Monténégro pour démanteler son réseau. C’est un opus riche en action qui a su moderniser le mythe de 007.

Les braquages spectaculaires ont aussi inspiré les cinéastes comme «Ocean’s Eleven». Le casting de stars emmené par George Clooney et Brad Pitt incarne un groupe de voleurs dévalisant simultanément trois grands casinos de Las Vegas. 

Quand la réalité dépasse la fiction

Certains films s’inspirent d’histoires vraies liées aux casinos. C’est le cas de  » Las Vegas 21 qui retrace le parcours d’étudiants du MIT ayant mis au point une technique de comptage de cartes au blackjack. Ben Campbell, brillant étudiant, rejoint une équipe secrète raflant des centaines de milliers de dollars chaque week-end dans les casinos. 

«The Gambler», avec Mark Wahlberg, s’inspire également d’une histoire réelle, celle du scénariste James Toback. Il dépeint un professeur de littérature ayant sombré dans l’addiction au jeu et accumulant des dettes auprès de créanciers menaçants.

D’autres longs-métrages recréent fidèlement l’époque où la mafia contrôlait une partie des casinos de Las Vegas, comme le fascinant «Casino» de Scorsese dans les années 70.

L’envers du décor : une approche intimiste

Si certains films misent sur le glamour, d’autres montrent un visage moins reluisant des casinos. «The Cooler» raconte l’histoire d’un employé malchanceux dont le rôle est d’interrompre les séries gagnantes des joueurs en s’asseyant à leur table. 

Dans «Owning Mahowny», Philip Seymour Hoffman incarne un directeur de banque canadien réputé, mais joueur compulsif détournant des fonds pour assouvir son vice. C’est une performance remarquable analysant les mécanismes de la dépendance au jeu.

Par ailleurs, des séries télévisées comme «Las Vegas», diffusée de 2003 à 2008, ont également exploré les coulisses des casinos en suivant le quotidien mouvementé des employés du Montecito, un établissement fictif. Il va sans dire que c’est regard sur l’envers du décor inspirant aussi la série «Luck», portée par Dustin Hoffman, sur le monde des paris hippiques. Si, comme toutes ces stars, le monde du casino vous fascine, vous pouvez vous rendre sur la meilleure plateforme de référence pour les casinos en ligne.

L’argent facile : une source inépuisable de comique

Les casinos se prêtent facilement à des situations rocambolesques et des gags en tous genres. Nombreuses sont les comédies à avoir exploité ce filon. En 1988, «Le Casse de Central Park» voyait Robert Redford et Demi Moore décider de plumer le directeur du casino l’ayant ruiné.

Plus récemment, les suites de «Very Bad Trip» ont connu un grand succès en suivant les mésaventures d’une bande d’amis plongeant dans les ennuis après un enterrement de vie de garçon à Las Vegas.

La façon dont les joueurs invétérés, mais parfois naïfs se comportent dans un casino a inspiré des scènes cultes comme celle d’humour noir de «Un poisson nommé Wanda», où un personnage provoque un quiproquo en demandant à changer ses jetons.

Souvent, ce sont les néophytes qui se retrouvent plongés malgré eux dans des situations absurdes au sein de l’univers codifié des casinos. «Bienvenue à Monte-Carlo», avec Selena Gomez, suit ainsi le périple de trois amies qui découvrent les lieux, fascinées, mais inconscientes des règles tacites. 

Quand le cinéma influence la réalité

Certains films ont eu un impact non négligeable sur la fréquentation et l’image des casinos. Le succès de «Casino Royale» a remis au goût du jour le poker, notamment sa variante Texas Hold’em. De nombreux spectateurs ont voulu, comme James Bond, tenter leur chance autour d’une table de jeu.

Les acteurs sont devenus des ambassadeurs de ces lieux. Après la scène d’anthologie de «Rain Man» où Dustin Hoffman incarne un savant autiste capable de compter les cartes, le grand public s’est intéressé au blackjack.

De manière anecdotique, le casino The Tangiers, lieu central du film «Casino», est devenu ensuite un établissement réel reprenant les codes et l’identité visuelle du long-métrage de Scorsese. 

Le casino au-delà des clichés

Malgré l’omniprésence des jeux d’argent, plusieurs films ont utilisé le casino comme décor pour aborder d’autres thèmes. Dans «Last Vegas», une bande de septuagénaires décide de fêter l’enterrement de vie de garçon d’un des leurs comme s’ils avaient trente ans. Sous ses airs de comédie légère, le scénario traite du temps qui passe et de la difficulté de vieillir.

Le drame «Leaving Las Vegas» explore un autre visage de la ville du jeu. Ben, incarné par Nicolas Cage, vient au Nevada avec un seul objectif : boire jusqu’à en mourir. C’est un peu comme une plongée mélancolique et touchante dans les affres de la déchéance, le casino n’étant qu’un élément du décor pour dépeindre une capitale des excès.

Des cinéastes confidentiels se sont également réapproprié le lieu. Dans «The Goddess of Chance», une mathématicienne s’oppose à la direction vénale d’un établissement obnubilée par le profit. L’occasion d’aborder les dérives d’un capitalisme sans limites!