ROBOCOP
Les services de police inventent une nouvelle arme infaillible, Robocop, mi-homme, mi-robot, policier électronique de chair et d’acier qui a pour mission de sauvegarder la tranquillité de la ville. Mais ce cyborg a aussi une âme…
The Stark Knight
Nouveau remake, RoboCop de José Padilha subit – d’après les aficionados – la comparaison avec le film original de Paul Verhoeven. Moins violent, ce reboot bénéficie toutefois de certains atouts qui le situent un brin au-dessus de ces films super-jetables, aussitôt vus, aussitôt oubliés. Belle croûte commerciale et divertissement pop-corn, il propose malgré tout une première heure prenante et une longue séquence pré-générique assez accrocheuse.
Sorte de mélange entre Iron Man et le Dark Knight, ce RoboCop a bénéficié d’un petit coup de dépoussiérage pas inutile mais pas complètement abouti. La mise en place du film est plutôt intéressante et les pistes ouvertes plutôt pertinentes. Cependant, force est de constater que le cinéaste brésilien José Padilha n’a pas eu toute la liberté pour développer ses idées et faire de ce remake un film notable et un remake méritoire. Souvent contrarié par de nombreux vétos de la production, le film s’enferme dans un schéma plus quelconque du simple film d’action correctement calibré mais inévitablement peu remarquable. La mise en scène est plutôt satisfaisante, les acteurs secondaires livrent une prestation satisfaisante (Samuel L. Jackson, Abbie Cornish, Gary Oldman) tandis que ce pauvre Joel Kinnaman perpétue le syndrome de l’homme transparent derrière l’armure.
Ce RoboCop-là navigue ainsi entre nanar regardable et proposition cinématographique contrariée. Un simple film d’action où la réflexion politique sur le rapport de l’homme à la machine et à l’armement reste engluée à des prémices d’exposition. Un reboot tué dans l’oeuf donc. La faute à qui ?
La ficheROBOCOP
Réalisé par José Padilha
Avec J. Kinnaman, Gary Oldman, Michael Keaton, Abbie Cornish, Samuel L. Jackson…
Etats-Unis – Action
5 février2014
Durée : 117 min
J’ose espérer que Padhila n’a pas livré là SA version mais celle d’un studio peu enclin aux concessions… Pour autant, je n’ai pas trouvé le film si mauvais.
Visiblement, 90% de ses idées ont été rejetées par la prod…
Et effectivement, je n’ai pas trouvé ça si mauvais. C’est plutôt regardable.