THE END OF THE F***ING WORLD | La saison 2 enfin sur Netflix
Quoi / Qui ?
Excellente surprise de la saison 1 sur Netflix, The end of the f***ing world a joué la carte du suspens avant d’être renouvelée pour un deuxième chapitre, enfin arrivé sur la plateforme. Après le succès d’estime de la première mouture, beaucoup se méfiaient d’une seconde tant la barre avait été placée assez haut, forte de la superbe alchimie de son tandem d’acteurs (Jessica Barden et Alex Lawther) et de son délicieux équilibre entre noirceur, cynisme et humour british.
Alors que la cavale criminelle de James et Alyssa s’achevait sur une tentative d’évasion de James interrompue par un coup de feu, la fin restait ouverte pour en rester là ou explorer de nouvelles pistes si suite il y avait. Basée sur le roman graphique de Charles Forsman, elle avait aussi le mérite de se conclure de la même façon que son matériau originel.
Après avoir fait patienter tout le monde durant deux ans, le créateur joue encore un tout petit peu la montre en introduisant, dans le premier épisode cette saison 2, un nouveau personnage assez tourmenté : Bonnie. Interprétée par Naomi Ackie, la jeune femme n’est autre que l’ancienne amante du professeur Clive Koch, l’homme vicieux tué par James dans la saison 1 afin de l’empêcher d’abuser d’Alyssa. Déterminée, Bonnie souhaite venger sa mort – ignorant visiblement certains pans de la vie privée de son ancien amant.
Quand ?
The end of the f***ing world est de retour sur Netflix depuis le 5 novembre 2019.
Notre avis
Plutôt que de reprendre immédiatement après l’ultime scène à suspens, la scénariste Charlie Covell a opté pour un bond temporel qui brouille les repères et permet de jouer avec les nerfs du spectateur qui attend de savoir. Si le tout début de saison 2 peut paraître moins convaincant et n’évacue pas complètement les inquiétudes de ceux qui espéraient que l’aventure s’arrête après sa première saison, l’esthétique et l’ambiance de la série sont intactes, comme la belle alchimie entre les deux adolescents. Et, très vite, la série retrouve tout ce qui a fait son charme pour proposer un deuxième chapitre désenchanté des plus réussis.
L’enjeu était énorme et la mission est accomplie, The end of the f***ing world se réinvente brillamment, explorant au passage quelques thématiques actuelles importantes, jusqu’à un épilogue absolument parfait.