TOP FILMS 2022 | Les meilleurs films de l’année

2022 touche à sa fin et, comme chaque année, à l’heure de dresser le(s) bilan(s), il est toujours question de notre rapport au mauvais présage sur la « mort du cinéma« . Si certains mois de cette année écoulée ont suscité l’inquiétude, avec un appel aux états généraux du cinéma en France, force est de constater que l’offre a su ramener le public en salle et que bon nombre de productions françaises ont séduit le public. Les mastodontes hollywoodiens (dont Avatar 2, qui est bien parti pour exploser les compteurs) ont ajouté quelques motifs de réjouissance pour les exploitants, tandis que les distributeurs indépendants continuent vaillamment de proposer aux cinéphiles français une diversité toujours plus précieuse et enrichissante.

Cette diversité s’illustre, je l’espère, dans cette sélection (forcément subjective) des oeuvres phares de cette cuvée 2022. De la Norvège (The Innocents, Ninjababy) au Japon (Contes du hasard, Plan 75, De l’autre côté du ciel) en passant par la France (Les enfants des autres, Un beau matin, Petite nature, Ma nuit, Les cinq diables, Les pires), cette belle année a permis de mettre en lumière les talents internationaux et francophones de fort belle manière. 2022 a également confirmé la tendance bienvenue quant à la place accordée aux regards féminins. Sans préméditation, cette shortlist de 15 films comporte ainsi 9 films réalisés par des femmes : Mia Hansen-Løve, Rebecca Zlotowski, Megan Park, Andrea Arnold, Yngvild Sve Flikke, Antoinette Boulat, Léa Mysius, Lise Akoka et Romane Gueret, Chie Hayakawa. Les premiers films, parfois révélés par les festivals (dont l’indispensable rendez-vous cannois), ont également eu la part belle puisque 6 des 15 films retenus à l’issue de cette année sont des premières réalisations.

Voici donc, comme chaque année, mon TOP 15 de cette année de cinéma (accompagné de quelques mentions spéciales pour d’autres oeuvres ayant également marqué les douze mois écoulés) au sommet duquel trônent cinq oeuvres majeures.

𝘛𝘩𝘰𝘮𝘢𝘴 𝘗𝘦́𝘳𝘪𝘭𝘭𝘰𝘯