WOLVERINE : LE COMBAT DE L’IMMORTEL
Wolverine, le personnage le plus emblématique de l’univers des X-Men, est entraîné dans une aventure ultime au cœur du Japon contemporain. Plongé dans un monde qu’il ne connaît pas, il doit faire face au seul ennemi de son envergure, dans une bataille à la vie à la mort. Vulnérable pour la première fois et poussé au bout de ses limites physiques et émotionnelles, Wolverine affrontera non seulement l’acier mortel du samouraï mais aussi les questions liées à sa propre immortalité.
Wolverine vs Poison Ivy & Iron Man
Marvel a de nombreux aficionados. Jamais rassasiés, les fans comme les gros boîtes à pognon ne reculent devant rien pour proposer chaque année du spin-off, des prequels ou sequels, des suites sans suite et sans idées, des pseudo-remakes, afin de toujours satisfaire la soi-disant demande en exploitant au maximum un filon apparemment rentable. Après un premier volet (reboot? prequel?) absolument raté et navrant, Wolverine revient sur les écrans. Projet à l’origine confié à Darren Aronofsky, ce second chapitre des aventures du mutant aux griffes d’acier est finalement arrivé entre les mains de James Mangold, cinéaste pas manchot mais plus formaté pour rentrer dans la case hollywoodienne. On retrouve ce cher Hugh Jackman dans un nouveau navet Marvel, pondu pour ramasser du blé et conçu sans folie autour d’une intrigue bidon et prétexte tentant vainement de le rattacher à la trilogie X-Men.
Comment résumer l’inintérêt évident de ce film ? En vous confiant que la meilleure scène arrive pendant le générique de fin ? Une séquence-bonus bien plus savoureuse que les 128 minutes du métrage qui le précède. Alors oui, Wolvy se frotte à la pègre japonaise. Oui, ce pauvre loup solitaire ne parvient pas à faire le deuil de sa chère et tendre (on se farcit ainsi d’innombrables flashbacks ringards permettant à Famke Janssen de nous montrer sa garde-robe composée uniquement de nuisettes). Doté d’une 3D comme souvent inutile (pognon!) et d’un humour plutôt balourd, on pourrait s’interroger à nouveau sur l’utilité de ces films parallèles ? Car disons-le, Wolverine n’a aucun intérêt sans les X-Men. Quitte à me faire lyncher, j’insiste : le personnage n’est pas assez riche et fascinant pour mériter qu’on lui consacre deux heures de film. Alors, les scénaristes brodent comme ils peuvent et nous proposent une batterie de personnages secondaires bien nazes ressemblant à Iron Man et Poison Ivy, interprétés par des comédiens tous plus mauvais les uns que les autres (tiens, aucun acteur crédible n’en a voulu ?). Enfin, il y a la question du titre et surtout de son sous-titre. L’art du teasing ou comment te survendre un film de ouf quand en réalité ce n’est qu’un modeste navet pas trop mal réalisé. Je vous propose donc mon titre revu et corrigé. Wolverine : le combat d’un ennui mortel. Sauf que ce sera à vous de le livrer !
La fiche
Réalisé par James Mangold
USA – 128 min – Comics marketing
Avec Hugh Jackman, Tao Okamoto, Rila Fukushima
Sortie : 24 Juillet 2013
Je proteste!!! Wolvy est un personnage fascinant dont l’histoire (la vraie, pas les bouses ciné) est très riche! il n’est pas que le représentant de Bourrinass City. Mais Origine était une grosse merde (je m’énerve rien qu’en y pensant) et j’ai peu d’espoir pour celui là…
Alors si c’est un personnage fascinant, pourquoi on a eu droit à deux mauvais films dérivés et que dans les X-Men ses scènes m’ennuient relativement ?
Parce que les scénaristes sont des manchots attardés (la preuve: le massacre de Deadpool dans Wolverine Origine… WTF?!)
Je suis du même avis que toi sur le perso. Du coup, le film me tente encore moins qu’avant la lecture de ta critique…
Je ne pense pas que nous soyons les seuls 😉
Totalement d’accord avec toi, je me suis également ennuyé devant ce film. Je l’ai trouvé très faible (pour ne pas dire mauvais) quasiment à tous les niveaux : scénario, aspects techniques, casting… Et effectivement, la meilleure scène arrive après le générique 😉
Tout à fait d’accord pour ce film mais je trouve quand même que « Les Origines » était mieux… La dernière scène après le générique fait le lien avec les x-men elle est très inintéressante mais semble totalement déplacée… Quand aux flash-back avec Jean je n’en vois absolument pas l’intérêt, et Jean n’est-elle pas sensée aimer Scott ? Pourquoi tient elle autant à ce que Wolverine la rejoigne ne devrait-elle pas au contraire lui conseiller de se battre ?
Bref, ce n’était pas la peine de faire un film sur Wolverine, il y en a déjà eu un ! Ils auraient plutôt du faire un film sur Le Fauve, Scott, Tornade ou même Diablo ! Ce sont des personnage intéressants dont on ne sais que trop peu de choses !
[…] Requiem for a dream, Darren Aronofsky s’était désisté du calamiteux reboot de Wolverine. C’est avec un blockbuster en forme de péplum biblique que l’on retrouve le cinéaste. […]
[…] porte à Mika, la fille du seigneur l’ayant recueilli. À ses côtés, Hiroyuki Sanada (Wolverine : Le Combat de l’Immortel), loyal leader des samouraïs sans maître, illumine l’écran de son charisme, faisant presque […]
[…] X-Men s’était décliné par le biais de deux médiocres spin-offs consacrés à Wolverine. Qu’attendre donc de ce Days of Future Past ? Après une réintroduction un brin longuette […]
[…] Scott Frank (scénariste de Minority Report et Hors d’atteinte, mais aussi du désastreux Wolverine) n’aurait jamais dû voir le […]